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► "LA CHUTE DE SREBRENICA", Rapport présenté par le Secrétaire général des Nations Unies
15 novembre 1999.
Rapport définitif de l’ONU sur son rôle et « ses erreurs » commises dans la « zone de sécurité » de Srebrenica. Il a été rédigé par David Harland (ex secrétaire-adjoint aux opérations de maintien de la paix aux Nations unies). « Dans les Balkans (...) cette leçon a dû être apprise, pas une, mais deux fois : en Bosnie et au Kosovo, la communauté internationale a tenté de mettre fin aux conflits en négociant avec un régime assassin et sans scrupules (...) pour finalement être obligée d’avoir recours à la force pour y meure fin ». Monsieur Kofi Annan exprime un « mea maxima culpa » pour les erreurs commises par l’Organisation.
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► Rapport de la Mission d’Information sur les événements de Srebrenica
novembre 2001.
NB de l’association : Par définition, la mission d'information parlementaire mise en place par l'Assemblée Nationale avait ses limites (par exemple, elle n’a pas le pouvoir de contraindre une personne à se présenter, les témoignages et dépositions qu'elle reçoit ne sont pas faites sous serment, les institutions n’ont pas obligation de fournir les documents demandés)
« Après dix mois consacrés à recueillir les informations et documents à l'Assemblée nationale et en Bosnie, à entendre les principaux acteurs et témoins français et étrangers du drame de Srebrenica (juillet 1995), la Mission d'information rend ses conclusions.
Des dysfonctionnements majeurs se sont produits au sein de la Force des Nations Unies. La pusillanimité de certains représentants de la communauté internationale a permis à l'armée bosno-serbe de se rendre coupable de l'une de plus grandes tragédies survenues en Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Après l'inculpation de Milosevic, les criminels de guerre Mladic et Karadzic doivent être arrêtés et jugés. Les victimes ont assez attendu. »
Rapport et Annexes disponibles sur
http://www.assemblee-nat.fr/dossiers/srebrenica.asp
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Guernica a sélectionné, pour vous, trois auditions se complétant et dont l’intérêt nous semble remarquable.
► Entretien avec des représentants des associations «Mères de Srebrenica et Podrinje», «Srebrenica 99» et «Mères de Srebrenica et de Zepa»
27 juin 2001.
Un éclairage plus que nécessaire, le premier à avoir même, celui des survivants. On y appréhende la détresse des survivants et leur demande de justice et de vérité (définition des responsabilités et arrestation des criminels). Aujourd’hui encore Ratko Mladic (chef militaire de l’armée bosno-serbes) et Radovan Karadzic (chef politique des nationalistes serbes) sont encore en liberté, des zones d’ombres restent et chaque partie se renvoie la balle (ONU, Français, Hollandais) en diluant toute responsabilité.
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► Audition devant la Mission d’Information de M. Pierre Salignon, responsable des opérations de Médecins sans frontières pour l'ex-Yougoslavie en 1995.
17 mai 2001.
Lors de son audition Pierre Salignon aborde trois questions essentielles.
« 1) La première concerne la prévisibilité des massacres d'une partie de la population de Srebrenica (…)
2) La seconde question concerne l'absence de réaction des Nations unies pour défendre Srebrenica, puis après la chute de l'enclave, assurer l'évacuation en toute sécurité des habitants placés pourtant sous sa protection (…)
3) Enfin, une troisième question concerne l'instrumentalisation de l'action humanitaire par la diplomatie française pendant la guerre en Bosnie-Herzégovine (…) »
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► Audition du général Jean Cot, commandant de la FORPRONU (1993-1994)
8 février 2001.
Cette audition apporte un éclairage pertinent, avec son franc parlé, sur le conflit avant le massacre de Srebrenica. Le général Jean Cot fut un des rares militaires a avoir dénoncé le paradoxe de la mission de la Forpronu à savoir l’envoi d’une « mission de maintien de la paix » en temps de guerre. Le général Jean Cot a été relevé de ses fonctions en mars 1994.
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► Rapport de la commission officielle de la Republika Srpska de BiH (en anglais)
Juin 2004
Srebrenica : l’aveu
La commission officielle instituée en Republika Srpska (R.S.) sous la pression internationale, pour enquêter sur le massacre de Srebrenica vient enfin de reconnaître, après bien des manoeuvres d’obstruction de la part des autorités de l’entité, la réalité des faits et des accusations portées contre les responsables de ce crime de masse.
Le rapport établit la participation des armées et des forces de police serbes de Bosnie, évoque des ordres de participation d’unités de police de la R.S. de Krajina et de la République de Serbie et révèle l’existence de documents prouvant que l’opération avait été planifiée en trois phases : l’attaque de la ville, la séparation des femmes et des enfants, l’exécution des hommes. La commission relève que les auteurs du massacre ont pris des mesures pour couvrir le crime en déplaçant les corps des victimes. Elle a aussi localisé 32 charniers, dont 11 étaient jusqu’à présent inconnus.
Le Haut-Représentant Paddy Ashdown a estimé que l’information contenue dans le rapport, jointe à de récentes déclarations de dirigeants de la R.S., peut indiquer qu’une « dynamique d’obstruction à l’égard des crimes de guerre avait été remplacée par une dynamique de coopération plus grande »
Commentaire issue de « La lettre d’Information de l’Association Sarajevo » du 12 juin 2004. Pour vous abonner à la Lettre d’information : http://association-sarajevo.dyndns.org
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► Jugement en appel du TPIY concernant le général Radislav Krstic (général de la VRS (armée bosno-serbe) et commandant du contingent DRINA) impliqué dans le génocide de Srebrenica (en anglais)
Dossier plus technique mais apportant une mine d'information et les preuves du massacre qualifié de génocide.
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► Rapport de la commission néerlandaise NIOD (Netherlands Institut of War Documentation) : Srebrenica, a "safe" area.
http://www.srebrenica.nl/en/a_index.htm
Lire le commentaire de Hasan Nuhanovic, membre de l'association des familles des victimes, qui a travaillé comme interprète pour le Dutchbat à l'époque des faits.
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