Introduction
Lors
du bilan de l’an dernier, nous affirmions « il faut aller à Mostar, y séjourner
durablement pour approfondir les contacts noués avec la jeunesse alternative et
avec tous ceux qui n’ont pas renoncé à fatiguer la haine en faisant la fête,
mais aussi en l’organisant. »
Cette
année, deux permanents se sont installés à Mostar pour aider à la mise en
place d’une équipe au sein du COFIM[1].
Cela s’est fait difficilement (problèmes de statuts, manque de moyens
financiers) mais la dynamique est maintenant lancée à Mostar au sein de la fédération
d’associations.
A
Toulouse, pour assurer un suivi nécessaire de nos projets, un emploi jeune a été
créé. Le poste existe depuis le mois de mai 2001.
Cela
aura permis de multiplier les activités sur le plan local : soirées de
soutien, expositions, projections de films et diaporama sonore, interventions
dans les radios associatives, au lycée des Arènes, participation à des débats
et conférences…
Certaines
activités, nous pensons ici surtout aux interventions dans les lycées, sont à
généraliser ; d’autres sont à inventer. L’association possède
maintenant une somme de productions photographiques, sonores, vidéos qui sont
à exploiter sous différents formats.
A
côté du festival de Mostar, l’association a poursuivi son objectif
d’information et de sensibilisation par l’édition de trois gazettes (La
Bosnie-Herzégovine cinq ans après Dayton, Le Tribunal Pénal International,
Interview de l’écrivain Vidosav Stevanović) et par la réalisation
d’une « mission citoyenne » au mois d’avril 2001.
Ce
voyage à travers la Serbie, le Kosovo, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine
et la Croatie nous a permis de nouer des liens avec les milieux culturels et
intellectuels et d’alimenter notre regard critique sur l’évolution de la
situation en ex-Yougoslavie. Beaucoup de travail nous reste à faire pour
exploiter la somme d’interviews et de documents ramenés.
Nous affirmions aussi, l’an dernier, notre souci de réciprocité, d’échanges. Il va se concrétiser lors des Rencontres « Du Monde aux Balkans » à Toulouse avec la venue d’artistes et de citoyens de Mostar à la fin du mois de novembre 2001. Une semaine de discussions, de collaborations et d’événements. A suivre…
[1]
Comité d’Organisation
du Festival Interculturel de Mostar.