1996 - 1999

 

 

Janvier 1996

Bernard Janvier quitte ses fonctions onusiennes. Les premiers enquêteurs du TPIY sont sur le terrain.

 

Février 1996

Visite de Elisabeth Rehn, présidente de la commission des droits de l’homme de l’ONU et de journalistes sur les sites des massacres.

 

2 février 1996

Manifestation des femmes de Srebrenica devant le siège du CICR à Tuzla.

 

Avril 1996

211 survivants des massacres, détenus par les Serbes, sont remis en liberté.

 

6 avril 1996

Six hommes survivants des massacres de Srebrenica et jusqu’alors cachés dans les bois, réussissent à rejoindre les lignes bosniaques.

 

10 mai 1996

Sept autres survivants de 16 à 60 ans, dont un père et son fils, se pré sentent à une patrouille américaine de l’IFOR. La patrouille les remet aux Serbes. Ils sont emprisonnés et torturés en Serbie. Après un procès poli tique, ils ne seront échangés et libérés sous conditions qu’en janvier 1999.

 

Juillet 1996

Condamnation par le TPIY du soldat Drazen Erdemovic, qui plaide coupable, à 5 ans d’emprisonnement. il avait assassiné environ 150 hommes au fusil-mitrailleur à la ferme de Branjevo et à Pilica.

 

31 décembre 1996

Boutros Boutros Ghali quitte ses fonctions de secrétaire général des Nations unies.

 

Jusqu’en février 1997

Les organisations internationales et bosniaques ont réussi à exhumer et à « conserver » près de 3500 corps ou restes de corps.

 

30 octobre 1998

Inculpation secrète du général serbe Radislav Krstic, commandant du corps de la Drina pour sa participation aux massacres de Srebrenica. En décembre, arrestation de Radislav Krstic à Bjelina (« Republika Srpska ») par une unité spéciale de la SFOR.

 

Février 1999

Pour la première fois des groupes de femmes de Srebrenica retournent dans leur ville pour quelques heures.

 

15 novembre 1999

Après trois reports, parution du rapport définitif de 155 pages de l’ONU sur son rôle et « ses erreurs » commises dans la « zone de sécurité » de Srebrenica. Il a été rédigé par David Harland (ex secrétaire-adjoint aux opérations de maintien de la paix aux Nations unies). « Dans les Balkans (...) cette leçon a dû être apprise, pas une, mais deux fois : en Bosnie et au Kosovo, la communauté internationale a tenté de mettre fin aux conflits en négociant avec un régime assassin et sans scrupules (...) pour finalement être obligée d’avoir recours à la force pour y meure fin  ». Monsieur Kofi Annan exprime un « mea maxima culpa » pour les erreurs commises par l’Organisation.