HISTORIQUE

 

 

Retour au sommaire de l’Appel à Projets FIM 2002

                         

 

Deux textes composent cette page :

 

Petit résumé d’Histoire contemporaine à l’usage des profanes

 

Historique de l’association Guernica A.D.P.E.

 

 

 

 

 

 

 

Petit résumé d'Histoire contemporaine à l'usage des profanes.

 

 

 

 

La Bosnie-Herzégovine et Mostar dans la guerre.

 

Mostar est une ville de Bosnie-Herzégovine, ex-république de la fédération de Yougoslavie qui comprenait six républiques : la Slovénie, la Croatie, la Serbie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine et le Monténégro.

Face à l’hégémonie serbe voulue par Slobodan Milosevic, les républiques de Slovénie et de Croatie, en 1991, puis de Bosnie-Herzégovine et de Macédoine en 1992, vont déclarer leurs indépendances et sortir de la Fédération Yougoslave.

Ainsi commence le plus important conflit européen depuis la seconde guerre mondiale.

 

 

Au niveau international, le régime serbe de Belgrade se désigne habilement comme le pouvoir fédéral légitime face au "séparatisme" des autres républiques. L'intervention de l'armée fédérale yougoslave (JNA) sur tout le territoire est ainsi justifiée. Cependant, l'armée s'était déjà révélée comme un instrument du régime serbe que ce soit au Kosovo ou dans les rues de Belgrade pour réprimer une manifestation de l'opposition en Serbie en mars 1991, au seul profit de Milosevic.

Belgrade dispose du soutien actif des minorités serbes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine. Les dirigeants nationalistes proclament la sécession de ces territoires respectivement autoproclamés "République Serbe de Krajina" (RSK) en Croatie et "République Serbe" (RS) en Bosnie-Herzégovine. On parle de Grande Serbie ou de "Yougoslavie réunissant tous les Serbes".

 

 

De premiers massacres commencent en Croatie et en Bosnie-Herzégovine. L'armée fédérale arme des milices serbes ultra-nationalistes, (Tchetniks). Les minorités serbes sont rapidement embrigadées; disposant ainsi de forces auxiliaires locales encadrées par des officiers nationalistes de l'armée, bénéficiant de toute la logistique militaire de l'armée yougoslave, les forces nationalistes serbes vont conquérir en une année un quart de la Croatie et 70% de la Bosnie-Herzégovine.

Ils n'ont en face d'eux que des civils qui ne résistent guère qu'en milieu urbain et les "exploits" militaires des forces serbes se limitent rapidement aux sièges et aux bombardements de poches autour de Vukovar et Osijek en Croatie, Sarajevo, Gorazde, Srebrenica, Tuzla, Bihac et Mostar en Bosnie-Herzégovine. Cette guerre vise essentiellement des civils. En effet, l'objectif de création d’une « Grande-Serbie » ne se limite pas à occuper des territoires mais consiste à éradiquer toute population "non-serbe" de ces territoires, c'est ce qui sera appelé la "purification ethnique".

Cette purification ethnique, soutenue par l’Etat Serbe poursuit plusieurs objectifs :

 

-          La fuite des "non-serbes" par la terreur qu'engendrent les massacres et les viols permettent la constitution de territoires artificiellement mono-communautaires.

-          La capture et souvent l'élimination physique de tous les hommes en âge de combattre ou leur utilisation à des travaux de terrassement en première ligne.

-          La création, par tous les moyens, de haines irrémédiables entre les communautés.

 

Dans les zones conquises par les nationalistes serbes, les maisons des "non-serbes" sont systématiquement pillées, dynamitées ou piégées. Leurs habitants, d'abord déportés dans des camps de concentration qui furent progressivement démantelés sous les pressions internationales, sont systématiquement persécutés et chassés.

 

 


Zagreb à l'école de Belgrade.

 

Dès l’été 1992, les milices nationalistes croates du H.V.O. organisèrent à Mostar la lutte contre les installations et les casernes de l’armée yougoslave. Le recul de l’armée entraîna l’exode de la communauté serbe de Mostar et de ses environs. Mais c’est au printemps 1993 que Mostar entre vraiment dans la guerre. La volonté des nationalistes Croates de Bosnie-Herzégovine, de rattacher leurs territoires à la Croatie de Franjo Tudjman, pousse aux affrontements intercommunautaires. L'armée croate intervient directement en Bosnie-Herzégovine sous couvert des milices du HVO.

À Mostar, les nationalistes croates organisent la déportation des populations « non-croates », déchirant les familles, généralement « mixtes » en milieu urbain. Dans la partie Ouest, des colonnes sont formées dans les rues ; on expulse en dehors de la ville, les hommes partent pour des camps. Mostar doit être la capitale de la république croate autoproclamée d’« Herceg-Bosna » qui refuse le gouvernement de Sarajevo. La Grande Croatie semble faire rêver le gouvernement de Zagreb qui assure un soutien financier, économique, politique et militaire sans faille aux nationalistes croates de Bosnie-Herzégovine.

Une défense civile s’organise à l’Est de la ville qui subira un siège d’un an, coincée entre les zones nationalistes serbe au sud et croate au nord-ouest. La vieille ville assiégée est détruite à 80%, les combats de rue sanglants opposent parfois les mêmes fils de Mostar, pour le jeu de haines venues d’ailleurs, et sans qu’un camp puisse vraiment l’emporter.

Si l'Herzégovine du Nord et Mostar-Ouest sont conquises sans difficultés, la sécession des nationalistes croates s'avère une catastrophe pour la minorité croate de Bosnie centrale. N'arrivant pas à vaincre la résistance bosniaque, les Croates se retrouvent assiégés à leur tour et ne tiennent qu'avec des "arrangements" locaux avec les nationalistes serbes.

 

En 1993, la situation en Bosnie-Herzégovine est un cauchemar.

 

Tandis que les accords Tudjman/Milosevic sur le partage du pays consacrent les guerres d'agression de la Serbie et de la Croatie, le conflit fait place à une véritable guerre civile.

Aux élections de 1990 les partis communautaires (le SDA pour les "Musulmans", le SDS pour les "Serbes" et le HDZ pour les "Croates") se sont assuré la domination du paysage politique. Le SDS et le HDZ ayant définitivement opté pour une politique sécessionniste et irrédentiste et pour la séparation par les armes des communautés, les divisions politiques sur des bases communautaires se transforment rapidement en partages territoriaux.

Le gouvernement est dirigé par Alija Izetbegovic, chef du SDA, président élu de la république de Bosnie-Herzégovine. Le président affiche un rôle modérateur qui se veut consensuel, mais son parti reste sectaire et clientéliste. Le SDA ne s'adresse qu'aux "Musulmans" et parmi eux : aux communautés musulmanes des campagnes, souvent déportées et dépossédées de leurs biens et terres par les avancées des troupes nationalistes serbes et croates qui systématisent leur politique de "purification ethnique".

La zone gouvernementale devient ainsi le lieu de "refuge" des populations "musulmanes". Zone qui n'est plus qu'une constellation de territoires morcelés et isolés.

Durant la guerre, le gouvernement de Sarajevo prêche l'Union Sacrée avec la présence de modérés comme le Premier Ministre Haris Silajdzic. Il a un discours unitaire et citoyen et forme une armée régulière "mixte" sur un modèle républicain et non pas communautaire. Mais la jeune Armée de la République de Bosnie-Herzégovine subit de plein fouet l'embargo international sur les armes et la résistance se limite à des enclaves montagneuses et aux villes, qui subissent des sièges meurtriers. L'armée parvient difficilement à rétablir la légalité face aux milices mafieuses ou islamistes qui formaient le noyaux des défenses civiles des villes et villages assiégées et coupées de la capitale comme du reste du monde.

Avec la guerre, Sarajevo ne peut plus gagner la confiance des minorités serbe et croate ; le SDA, s'il laisse se monter une armée "mixte", notamment dans les villes, contrôle avec les mêmes méthodes que le Parti Communiste tous les rouages des institutions de la république de Bosnie-Herzégovine.

 Les réfractaires serbes ou croates à la propagande nationaliste de leur communauté quittent le pays (quand ils y arrivent), peu finalement rejoignent le camp gouvernemental et l'armée reste majoritairement "musulmane".

 

On a souvent soupçonné le SDA de souhaiter un "Etat Musulman". Le fait est qu'il a dû compter avec une communauté musulmane urbanisée, traditionnellement modérée et critique. Il fallait aussi composer avec les médias indépendants, les petits partis et mouvements de citoyens (éradiqués dans les zones nationalistes mais encore présents dans la zone gouvernementale). Notons aussi que la vigilance et les pressions des ONG, des médias et des diplomates occidentaux était bien plus efficaces sur Sarajevo assiégée et dépendante de l'aide internationale que sur les milices nationalistes très bien armées qui tenaient les campagnes.

Sachant tout cela, l'ONU et les gouvernements européens ont pourtant toujours mis sur un pied d'égalité agresseurs et agressés. Les démocraties occidentales refusent de prendre parti dans un conflit où ils présentent les trois belligérants comme des "ethnies" ennemies aux responsabilités égales dans ce qui ne serait qu'une guerre civile.

 

Un embargo international sur les armes est décrété, il n'est efficace qu'à l'encontre du gouvernement de Sarajevo, les troupes nationalistes serbe et croate disposant de tout en suffisance. Progressivement, des résolutions de l'ONU instaurent des "zones de sécurités" sur cinq villes enclavées et assiégés : Sarajevo, Tuzla, Bihac, Srebrenica, Zepa et Gorazde. Dans ces zones, les Casques Bleus peuvent riposter en cas d'attaque et disposent du soutien aérien direct de l'OTAN. Les Forces de Protection de l'ONU (FORPRONU) sont mandatées pour protéger les convois humanitaires et les populations civiles.

Mais Casques Bleus ou non, les convois humanitaires sont bloqués et pillés. Les sièges continuent, sans eaux, sans électricité, sans gaz et parfois sans nourriture. Les "zones de sécurité" sont régulièrement bombardées et sous le tir des snipers sans qu'il n'y ai de ripostes, sans que les positions des artilleurs serbes ou croates ne soient inquiétées.

En dehors des "zones de sécurité", un monde subsiste : des campagnes fantômes dévastées par la "purification ethnique" et cloisonnées de centaines de kilomètres de lignes de front minées séparant les trois camps.

 

Les dirigeants politique et militaire des nationalistes serbes de Bosnie, R.Karadzic et R.Mladic, sont inculpés de génocide et de crimes contre l'Humanité par le Tribunal Pénal International pour les campagnes de "purification ethnique" depuis 1992. C'est la première fois depuis le procès de Nuremberg qu'une telle inculpation est prononcé.

Malgré cela, les "zones de sécurité" de Srebrenica et ¦epa, attaquées les troupes de Mladic, ne seront pas défendues par les Casques Bleus. Entre 8 000 et 10 000 personnes seront massacrées par les milices nationalistes serbes.

 

 

 

 

 

La paix des fauteurs de guerre.

 

Sous les pressions de la diplomatie américaine, la Croatie oblige les nationalistes croates de Bosnie-Herzégovine à arrêter les combats et à renoncer, sur le papier du moins, à leur Etat sécessionniste. Un cessez-le-feu, puis des accords créant une « Fédération de Bosnie-Herzégovine » (dite « Fédération croato-musulmane ») qui rassemble les zones contrôlées par les nationalistes croates et celles du gouvernement de Sarajevo, sont signés à Washington en mai 1994. La république de Bosnie-Herzégovine est ainsi officiellement dissoute.

 

Les accords de Dayton, en octobre 1995, amènent un cessez-le-feu général en Bosnie-Herzégovine. Affirmant officiellement l’unité du pays, la diplomatie occidentale renonce pourtant à inclure les zones nationalistes serbes constituées en une république autoproclamée dite « Republika Srpska » dans la "fédération de Bosnie-Herzégovine". Le pays est proclamé « uni » mais séparé non moins officiellement en deux « entités »… et officieusement en trois.

 

En 4 ans de guerre, il y eu 200 000 morts et plus de 4 millions de réfugiés et déportés qui pour la plupart, le sont toujours.


 

 

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Historique de Guernica ADPE

 

"Association pour la Démocratie et la Paix en Ex-Yougoslavie"

 guernicaadpe@yahoo.fr    www.multimania.com/guernicaadpe   

10,bis rue colonel Driant ; 31400 Toulouse ; France

Tel : 06 15 30 78 39         Tel/Fax : 05 61 62 82 69

 

 

Fondée en 1993 par des étudiants des universités de Toulouse, l'association Guernica A.D.P.E. s'est inscrite dans le cadre des Collectifs contre la "purification ethnique" qui se constituaient dans les principales villes et formaient en France le mouvement "Citoyens, Citoyennes pour la Bosnie-Herzégovine".

Le but était de rassembler les organisations humanitaires et les associations autour de positions communes sur la situation en Bosnie-Herzégovine. La société civile interpellait ainsi les élus et les dirigeants sur la politique extérieure de la France et de l'Union Européenne en ex-Yougoslavie.

 

Guernica ADPE a ainsi dénoncé :

-          La non-protection des civils et des "zones de sécurité" par la FORPRONU,

-          Le refus d'une intervention militaire des démocraties européennes face aux crimes contre l'Humanité, aux politiques génocidaires et aux longs et sanglants sièges des villes bosniaques,

-          L'embargo international sur les armes contre la République de Bosnie-Herzégovine qui rendait désespérée la résistance des populations bosniaques que l'ONU a refusé de protéger,

-          Le refus de désigner les nationalistes serbes puis croates comme agresseurs, et responsables de la guerre et des politiques de "purification ethnique",

-          Les "plans de paix" honteux de l'Union Européenne qui ont entériné les conquêtes, la "purification ethnique" et l'irrédentisme serbes et croates, en opposition totale avec les fondements mêmes de nos démocraties européennes.

 

Pendant la guerre, les jeunes de Guernica ADPE ont travaillé de différentes manières afin de sensibiliser et d'informer les Toulousains sur la situation en ex-Yougoslavie.

Nous avons publié une revue trimestrielle comprenant des contributions d'universitaires, des témoignages de réfugiés et d'humanitaires. Chaque numéro traitait d’un thème particulier ( le siège des enclaves, les réfugiés, la planification du "nettoyage ethnique", le Tribunal Pénal International, les débats entre pacifisme, neutralisme et interventionisme, etc.).

Nous avons organisé des conférences, des débats dans les facultés, autour de films et d'exposition photographiques, des concerts et des événements culturels de soutien aux actions humanitaires en ex-Yougoslavie.

L'association a aussi participé aux manifestations et aux campagnes d'information menées dans le cadre du réseau des collectifs de solidarité “ Citoyens, citoyennes pour la Bosnie-Herzégovine ” destinées à alerter l'opinion et à interpeller les responsables politiques français.

Guernica a lutté contre l'incompréhension et l'indifférence des  partis, des syndicats et des médias dominants en France qui invoquaient une "guerre tribale" et justifiaient ainsi leur refus de désigner les fauteurs de guerre et d'intervenir contre les véritables exécutants de la "purification ethnique". Guernica a renoué avec cet engagement militant à Toulouse durant la guerre du Kosovo en 1998 et 1999 en réclamant une intervention terrestre internationale contre les milices et troupes serbes ou le soutien à la résistance kosovare.

 

Cependant, la fin de la guerre en Bosnie-Herzégovine en 1995 a amené l'association à joindre la théorie à la pratique en allant à la rencontre de la société d'après-guerre avec des projets de terrain en ex-Yougoslavie.

Les accords de paix de Dayton ne sanctionnèrent ni défaites ni victoires. En principe, les nationalistes serbes, croates et "Musulmans" ont réalisé leurs objectifs (voir en Annexe les historiques et la bibliographie) mais la mise en place d'une sorte de protectorat international et la paix des armes imposé par l'OTAN peuvent encore changer les choses.

Guernica qui durant la guerre avait clairement choisi son "camp", celui des victimes, constata sur place l'échec politique de la résistance bosniaque. Le gouvernement SDA (nationaliste "Musulman") de Sarajevo, aux pratiques hégémoniques dans l'administration d'Etat et aux dérives islamisantes, s'aliéna les minorités serbe et croate ainsi que la société civile et les partis démocrates et non communautaires. Le SDA participa directement à la dissolution de la république de Bosnie-Herzégovine avec les ultra nationalistes serbes et croates et les grandes puissances occidentales. Il préféra délibérément régner sur des territoires morcelés plutôt que de défendre des institutions républicaines et un Etat unitaire et démocratique pour lesquels se sont battus la majorité des combattants de l'Armée de la République de Bosnie-Herzégovine.

Aussi, l'association Guernica, si elle reste ferme sur les différentes responsabilités des "belligérants" dans le passé, décida qu'après les accords de Dayton, il n'y avait de "camp" que celui de la société civile, des initiatives citoyennes et alternatives, des syndicats et partis anti-communautaristes et démocratiques et des médias indépendants.

 

Ce "camp"- là est partout, il est au dessus des trois zones qui cloisonnent la Bosnie-Herzégovine.

 

C'est dans cet état d'esprit que Guernica a réalisé ses différents projets en ex-Yougoslavie :

 

-         Gorazde, décembre 1995. Participation à un convoi humanitaire et civil avec de nombreux collectifs français. Il s’agissait de rompre l’isolement de ses habitants après trois ans de siège et d’apporter un soutien matériel et moral à leur résistance.

 

-         Mostar, avril 1996. Organisation d'un échange universitaire Mostar-Toulouse. En invitant à Toulouse une dizaine d'étudiant des deux côtés de Mostar nous tentions de profiter d’un cadre neutre pour encourager, à notre niveau, un échange entre les communautés de la ville séparées par la guerre.

 

-         Mostar, juillet 1997. Organisation, avec l’association Drugi Most, d'un premier festival de musiques, spectacles et animations baptisé "Most Stars In Fusion".

 

-         Mostar, juillet 1998. Deuxième édition du Festival "Most Stars In Fusion" qui améliora l'organisation et les coopérations avec les artistes, musiciens et organismes socioculturels de Mostar. Développement des interventions culturelles "de rue" dans la région (Colonie de vacances en zone "Musulmane", camp de réfugié en zone "croate" et village isolé en zone "serbe"). Mise en place des premiers événements du festival où des jeunes de toutes les zones se retrouvent. Deuxième Free Party techno unitaire de Mostar.

 

-         Prishtina, février 1999. Mission de solidarité citoyenne, rencontres et coopérations avec les étudiants kosovars albanais et les militants et avocats du Conseil de Défense des Libertés et des Droits de l'Homme au Kosovo.

 

-         Mostar, juillet 1999. Troisième festival baptisé "Festival Istok Zapad" (Est-Ouest) par des jeunes de Mostar. Timide première : les mêmes affiches "FIZ Festival" dans toute la ville. Plus de groupes de Mostar, Travnik et Sarajevo. Le festival est de plus en plus franco-bosno-herzégovinien …mais pas dans l'organisation. Troisième Free Party techno unitaire de Mostar.

 

-         Mostar, février-avril 2000. Missions de Guernica et Drugi Most. Création du C.O.F.I.M. (Comité d’Organisation du Festival Interculturel de Mostar).

 

-         Mostar, juin-juillet 2000 : quatrième édition du Festival Interculturel de Mostar. Le Comité d’Organisation du Festival Interculturel de Mostar (C.O.F.I.M.) prend en charge l’organisation du festival.. Pour la première fois depuis la fin de la guerre des structures socioculturelles de Mostar Est et Ouest participent collectivement à un projet. Des artistes de Banja Luka, Trebinje (République Serbe de Bosnie) et de Sarajevo et de Široki Brijeg participent au festival.

 

-         Srebrenica, juillet 2000, juillet 2001 : Envoi d’une délégation de cinquante personnes de Grenoble et de Toulouse à Potocari pour participer à la commémoration du massacre de Srebrenica du 11 juillet 1995.

 

-         Kosovo (Mitrovica, Prištinë, Prizren), juillet 2000 : missions d’évaluation des coopérations possibles avec les jeunesses kosovares (serbes et albanaises). Rencontres des mineurs de Trepca, de syndicats étudiants, d’artistes et de médias indépendants.

 

-         Serbie, Kosovo, BiH, Croatie, avril 2001 : Mission citoyenne pour rencontrer les acteurs socio-culturels, les militants des droits de l’Homme de la région dans le but de ramener une vision plus précise de la situation et nouer des contacts en vue de futures collaborations.

 

-         Mostar, juillet 2001 : 5ème FIM. Onze jours d’événements, de rencontres qui auront mobilisés plus de 300 artistes et organisateurs tous bénévoles.

 

-         Toulouse, novembre 2001 : 1ère Rencontres « Du Monde aux Balkans » avec la venue de 35 artistes et citoyens de Mostar et de BiH. Une semaine qui concrétise pour l’association les quatre années de travail à Mostar et les huit années de militantisme en France. Fait et à refaire.

 

 

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